Le psychanalyste autrichien René Spitz était un des premiers psychologues à mener une recherche approfondie sur l'importance du contact de l'enfant avec sa mère et avec son environnement social pendant la première année de sa vie.
Après avoir observé les enfants élevés dans les prisons et les hôpitaux pour enfants trouvés, Spitz a conclu que le contact avec la figure maternelle/parentale est aussi important pour leur développement psychophysique, leur bien-être
et leur survie que la satisfaction de leurs besoins physiologiques.
Avant de venir au monde, les bébés faisaient partie du corps de leur mère. Il leur faut donc du temps pour développer la conscience qu'ils ont d'eux-mêmes en tant qu'individus. Les contacts et la voix de la mère ou de la figure parentale
confirment l'existence de l'enfant, tandis que la manière de le traiter est un chemin vers la connaissance de soi. En absence d'une telle confirmation, les enfants risquent davantage de tomber malades et d'être sujets à un
déclin psychophysique.
Motivé par les découvertes soulignant l'importance de l'environnement social pour une personne en tant qu'individu, Eric Berne, un psychiatre américain originaire du Canada, a décidé de changer son approche du traitement des patients
en utilisant la méthode psychanalytique. Selon Berne, au lieu de concentrer l'analyse sur "l’inconscient", les patients obtiendraient des résultats plus efficaces et plus applicables si l'analyse était axée sur leurs rapports sociaux.
Ce renversement a conduit à l'apparition d'une nouvelle forme de psychothérapie connue sous le nom d'analyse transactionnelle. Berne a fondé son approche sur la théorie de l'état du moi, les jeux psychologiques et l'analyse du
scénario de vie.
S'appuyant sur les résultats des recherches de Spitz, Berne a souligné que la confirmation de la conscience de soi d'un enfant récemment né dans les premiers mois de sa vie se transforme plus tard en un besoin de reconnaissance. La
façon en quelle on communique et reconnaît notre environnement détermine de manière significative personnalité individuelle et donc de sa vie entière. Si, pendant l'enfance, quelqu’un n’arrive pas de satisfaire ses besoins
authentiques, il cherchera d'autres méthodes pour les satisfaire, principalement en jouant à des jeux psychologiques. Il ne fait aucun doute que ces jeux nous conduisent aux résultats négatifs, mais les gens les continuent
néanmoins à jouer, considérant qu’ une confirmation négative présente est meilleure pour une personne qu’une confirmation absente.
Soyons conscients des jeux psychologiques auxquels nous jouons d'une part et découvrant des nouveaux moyens autonomes de satisfaire nos besoins d'adulte dans le cadre de nos relations d'autre part, nous sortons de notre scenario de
la vie et nous nous engageons sur le chemin qui nous mène à l'autonomie. Selon la théorie de l'analyse transactionnelle, atteindre l'autonomie est le but de chaque individu adulte, et cela passe par le développement de la conscience,
de la spontanéité et de la capacité à être proche de l'autre.
Berne développe sa thèse philosophique principale sur la conviction qu’un être humain est capable à penser. Il insiste pour que le langage de la psychothérapie soit connu et compréhensible facilement pour ses clients. Pour cette
raison, Berne a remplacé les termes professionnels des concepts de base de l'analyse transactionnelle par des mots du langage courant. Par exemple, dans le discours scientifique, les états du moi sont appelés archéopsychique, néopsychique
et extéropsychique, alors que dans le langage courant, les termes simples suivants sont utilisés : Enfant, Adulte et Parent. Les noms des états du moi sont toujours écrits en lettres capitales.
Selon Eric Berne, il y a trois états du moi dans chaque personne, et chacun représente un ensemble d'opinions, de sentiments et de modèles de comportement. Lorsque nous disons qu'une personne est dans l'état du moi d'un Enfant,
cela signifie que cette personne se comporte, pense et ressent comme elle le faisait lorsqu'elle était enfant. Lorsqu'une personne se comporte, pense et ressent comme si elle copiait l'un de ses parents ou une personne qui,
au cours de son enfance, a représenté des figures parentales, nous disons que cette personne est dans l'état du moi de Parent. Si, en réaction à l'ici et maintenant, une personne agit, pense et ressent de manière à utiliser
toutes les ressources à sa disposition en tant qu'adulte, on dit que cette personne est dans l'état du moi de Adulte. Lorsqu'une personne se comporte, pense et ressent comme si elle copiait l'un de ses parents ou une personne
qui, au cours de son enfance, a représenté des figures parentales, nous disons que cette personne est dans l'état du moi de Parent.
Lorsque nous nous adressons à une autre personne, nous le faisons à partir d’un de nos états du moi. De même, la personne qui nous donne la réponse le fait à partir de l'un de ses états du moi. Berne a appelé ce type d'échange une
transaction. Les transactions peuvent être classées comme complémentaires, croisées ou ultérieures. Les transactions ultérieures sont à la base des jeux psychologiques.
L'analyse des transactions nous aide à comprendre la dynamique psychosociale d'une personne, à découvrir les jeux auxquels nous jouons et les causes (secrètes, non conscientes) qui les déclenchent. Cela nous donne une chance d'explorer
des nouveaux moyens par lesquels, en tant qu'adultes, nous pouvons, de manière authentique, responsable et consciente, assurer la satisfaction de nos besoins dans les interactions avec d'autres personnes.
La théorie du scénario de vie a été développée par Eric Berne et ses collaborateurs au milieu des années 1960. Berne a défini le scénario comme : "un plan de la vie établi dans l'enfance, confirmé par les parents, justifié par des
événements ultérieurs, et aboutissant à un choix effectué."
Ce qui distingue la théorie de l'analyse transactionnelle du scénario de vie des autres théories traitant de l'impact des expériences de l'enfance sur les schémas de vie, c'est l'affirmation selon laquelle c'est l'enfant qui élabore
un plan spécifique pour sa vie, et pas seulement une vision générale du monde. Cette théorie suggère que les messages verbales et non-viables des parents constituent la base sur laquelle l'enfant tire des conclusions sur lui-même,
les autres et le monde, mais elle nous dit aussi que c'est l'enfant qui prend une décision sur la façon de vivre sa vie.
Les décisions scripturales représentent la meilleure stratégie de l'enfant pour survivre dans un monde
hostile, parfois même mortel. L'enfant prend ces décisions en fonction de ses émotions et de sa capacité à comprendre la réalité. Si l'on considère que les enfants ne perçoivent pas le monde comme les adultes et que leurs émotions
impliquent souvent des sentiments très extrêmes, ce n’est pas une surprise que les décisions que les enfants intègrent dans leur histoire de vie puissent être extrêmes, et donc dysfonctionnelles pour la vie d'un adulte.
Lorsque nous grandissons, nous ne nous souvenons plus que nous avons nous-mêmes conçu le scénario de notre vie. Pourtant, même sans le savoir, nous faisons de notre mieux pour confirmer les croyances dérivées de l'histoire de vie sur
nous-mêmes, les gens et le monde, en nous dirigeant inconsciemment vers la dernière scène du scénario de vie ...
L'analyse transactionnelle utilise le concept de scénario pour mieux comprendre comment les gens peuvent inconsciemment
se créer des problèmes, et quelles actions doivent être entreprises pour les résoudre.
1. LES PERSONNES SONT OK
Il s'agit d'un être et non d'un comportement. Nous nous acceptons et acceptons les autres tels qu'ils sont et nous avons le droit de nous considérer comme des personnes ayant des valeurs et une dignité.
Je
suis d'accord avec votre essence en tant qu'être humain, même si je ne suis pas d'accord avec votre comportement.
En tant qu'êtres humains, nous sommes au même niveau, même si nos réalisations diffèrent.
2. TOUT LE MONDE POSSÈDE LA CAPACITÉ DE PENSER
Tout le monde, à l'exception des personnes souffrant de graves lésions cérébrales, a la capacité de penser. Par conséquent, il incombe à chacun d'entre nous de décider ce qu'il
veut dans la vie, car, après tout, chacun vivra avec les conséquences de ses décisions.
3. LES GENS DÉCIDENT DE LEUR PROPRE DESTIN ET CES DÉCISIONS PEUVENT CHANGER
Même lorsque nous étions enfants, nos parents ne pouvaient pas nous faire élever dans une certaine direction. Ils ont peut-être exercé une forte pression
sur nous, mais c'est nous qui décidons de succomber à cette pression, de nous rebeller contre elle ou de l'ignorer. Il en va de même lorsque nous grandissons. Les autres ou l'environnement ne peuvent pas nous faire ressentir
ou agir d'une certaine manière. Nous sommes les seuls responsables de nos propres sentiments et comportements.
Chaque décision que nous avons prise peut être modifiée ultérieurement. Les gens peuvent changer. Le changement s'opère non seulement en donnant un aperçu des anciens modèles de comportement, mais aussi en décidant activement de
changer ces modèles. Les changements que nous opérons peuvent être réels et durables.
De ces postulats philosophiques découlent les principes de base sur lesquels repose la relation client-thérapeute en thérapie d'analyse transactionnelle. Il s'agit d'un contrat et d'une communication ouverte.
*Pour des raisons de clarté et de précision des postulats philosophiques de l'analyse transactionnelle décrits dans le livre TA Today - A New Introduction to Transactional Analysis de Ian Stewart et Vann Joins, j'ai choisi de citer l'intégralité du texte.
Le Dr Edward Bach était un médecin anglais qui a vécu en 19e siècle. Il s'est spécialisé en bactériologie dans une Facultat de médicine "University College Hospital" et a mené une recherche qui a contribué de manière significative
au domaine de la bactériologie dans le développement d'une certaine bactérie intestinale dans le corps humain, identifiant des quantités considérablement plus importantes sur les malades que sur les individus sains. Il a mis au
point un vaccin à partir de l'échantillon de la bactérie, qui s'est ensuite avéré efficace dans la pratique.
En travaillant avec des patients, le Dr Bach a remarqué que certains individus sont plus enclins à être affectés par un type de bactérie, tandis que d'autres sont sensibles à un autre type. Il a donc supposé que les déséquilibres mentaux
et émotionnels d'un individu créent une propension aux infections et aux maladies.
En 1917, pendant la Première Guerre mondiale, alors que le Dr Bach travaillait dans un hôpital universitaire, il maligne et les médecins estiment qu'il ne lui reste que trois mois à vivre.
Ce diagnostic a poussé le Dr Bach
à abandonner son travail officiel et lui a permis de se consacrer à la recherche de ses hypothèses sur la nature humaine et la nature de la maladie.
Dès qu'il s'est suffisamment rétabli, il a repris son travail scientifique, en passant la plupart de son temps dans son laboratoire privé au début. En 1919, il commence à travailler comme pathologiste et bactériologiste à l'hôpital
homéopathique de Londres. Cela lui donne l'occasion de se familiariser avec les travaux de Samuel Hahnemann, fondateur de l'homéopathie, dont l'approche du traitement du patient, et non de la maladie, est proche de la philosophie
du Dr Bach et des connaissances acquises au cours de ses travaux antérieurs. Il a commencé à développer des remèdes homéopathiques pour remplacer les vaccins. Il a ainsi inventé sept remèdes, connus sous le nom de nosodes de Bach,
qui se sont révélés être un outil puissant dans le traitement de certaines maladies chroniques.
En 1930, il abandonne définitivement la ville et s'installe dans son cottage entouré de collines et de la vallée de la Tamise. Il y passe du temps à l'extérieur à étudier la nature, déterminé à trouver un remède naturel pour les humains.
Au printemps, en été et au début de l'automne, il se promenait dans la nature et étudiait les plantes, tandis qu'à la fin de l'automne et en hiver, il soignait gratuitement les patients qui venaient le voir en se plaignant de divers
problèmes de santé.
Depuis le moment où ses collègues lui ont annoncé qu'il lui restait trois mois à vivre, jusqu'à sa mort en 1936, dixneuf années entières se sont écoulées.
Ayant prolongé sa vie de près de deux décennies et vivant une vie qu'il avait choisie, le Dr Bach a réalisé que chaque être est heureux et en bonne santé lorsqu'il est en harmonie avec sa propre nature et le monde qui l'entoure. Dans
son livre "Heal Thyself", il écrit que la maladie, aussi cruelle qu'elle puisse paraître, nous est bénéfique et bonne. Si elle est correctement interprétée, elle nous conduira à nos erreurs fondamentales…
"Il ne faut pas non plus désespérer, quelle que soit la gravité de la situation, car le fait que l'individu se voit encore accorder la vie physique indique que l'âme qui gouverne n'est pas sans espoir."
Edward Bach
Outre sa profession de médecin, le Dr Bach s'est également intéressé aux sujets spirituels et a étudié, entre autres, les religions orientales. Observant l'homme comme un être spirituel qui, outre l'esprit, les émotions et le corps,
porte en lui l'âme, le Dr Bach définit la maladie comme une conséquence du conflit entre l'âme et l'esprit.
Dans son livre "Guéris-toi toi-même", le Dr. Bach considère l'âme humaine comme le véritable Moi de l'homme, qui le guide dans la vie, l'amenant vers son but ultime. l'homme, qui le guide dans la vie, l'amenant vers ses plus grandes
vertus. "Nous, tels que nous nous connaissons dans ce monde, sommes des personnalités descendues ici-bas dans le but d'acquérir toutes les connaissances et expériences qui peuvent être obtenues par l'existence terrestre, de
développer les vertus qui nous manquent et d'effacer tout ce qui est mauvais en nous, avançant ainsi vers la perfection de nos natures. L'Âme sait quel environnement et quelles circonstances nous permettront le mieux d'y
parvenir, et c'est pourquoi elle nous place dans la branche de la vie la plus adaptée à cet objet... Tant que notre Âme et notre personnalité sont en harmonie, tout est joie et paix, bonheur et santé. C'est lorsque notre personnalité
s'écarte du chemin tracé par l'Âme, soit par nos désirs mondains, soit par la persuasion des autres, qu'un conflit apparaît. Ce conflit est la cause première de la maladie et du malheur".
Un autre aspect considéré par le Dr Bach est l'Unité de toutes choses, selon laquelle nous sommes tous faits par une force créatrice mue par l'Amour. Chacune de nos actions dirigées contre d'autres personnes affecte le tout, et
nous-mêmes en même temps puisque nous sommes une partie du tout. Selon Edward Bach, les véritables maladies primaires de l'homme sont les défauts - tels que : l'orgueil, la cruauté, la haine, l'amour de soi, l'ignorance, l'instabilité
et l'avidité. En prenant conscience des erreurs que nous avons commises pour nuire et aux autres et faire un effort sérieux pour les corriger nous conduit non seulement au bonheur mais aussi à la santé. Le Dr Bach ne voyait
pas de solution dans le fait de lutter contre le défaut lui-même, ou de diriger l'énergie vers la suppression du mal. Selon lui, un combat contre le défaut ne fait qu'accroître sa puissance. La solution consiste à développer
avec persévérance une vertu opposée qui contrebalance le défaut et le remplace complètement au fil du temps.
En conséquence, l'idée maîtresse du Dr Bach était de créer des remèdes totalement sûrs, accessibles à tous, faciles à utiliser et aussi efficaces que possible. accessibles à tous, faciles à utiliser et qui, de ce fait, aident les
gens à cultiver les qualités positives de la race humaine, telles que : L'amour, la compassion, la paix de l'âme, la persévérance, la force, la modestie, la compréhension, la tolérance, la sagesse, le pardon, le courage…
En créant sa philosophie et sa méthode de guérison à partir de découvertes homéopathiques antérieures, le Dr Bach pensait que la nature avait une solution simple pour tout, y compris pour notre santé, et que cette solution
se trouvait dans les plantes. Cette conviction découle de l'idée que les plantes sont l'un des êtres vivants les plus anciens de la planète et qu'en tant que telles, elles ont une grande expérience de la survie, de l'adaptation
et de la vie dans les environnements les plus divers. Les plantes "gardent en mémoire" cette expérience en leur sein, et nous, les humains, pouvons la recevoir et l'utiliser par le biais de vibrations énergétiques.
Vous demandez-vous comment le Dr Bach a choisi les plantes pour ses essences florales?
Tout d'abord, il a soigneusement observé les plantes dans leur environnement naturel. Il regardait comment une plante spécifique se comporte
au cours des différentes saisons, des conditions météorologiques et comment elle survit par rapport à son environnement en surmontant les obstacles tels que les autres plantes, les pierres des animaux, la route, le bétail,
l'eau, etc. Lorsqu'il recueillait suffisamment d'informations sur une plante, il avait l'habitude de sélectionner les meilleurs représentants de l'espèce - les spécimens qui "savent le mieux comment faire".
Les premiers remèdes du Dr Bach ont été élaborés sur la base des connaissances qu'il a acquises dans le domaine de l'homéopathie, en utilisant la méthode dite de "potentialisation". Cependant, il était convaincu qu'il était
possible de trouver un moyen plus simple et plus accessible de fabriquer et de traiter les essences.
Il a commencé ses recherches en recueillant des gouttes de rosée sur les spécimens de plantes sélectionnés, considérant que c'était l'eau qui mémorisait les informations. Comme vous pouvez le deviner, cette méthode n'était
pas économique ni pratique. Très vite, le Dr Bach a eu l'idée d'immerger les plantes sélectionnées dans un bol ou un ruisseau. Il avait l'habitude de cueillir la plante sélectionnée tôt le matin ensoleillé et de la
laisser immergée et exposée à la lumière directe du soleil pendant 3-4 heures à l'endroit où la plante avait été cueillie.
Lorsque le temps d'exposition au soleil était terminé, il filtrait le liquide et l'ajoutait à l'eau-de-vie, qui avait pour rôle de préserver la structure de l'eau - il pensait que seule l'eau fraîche pouvait transmettre
l'information de l'essence. C'est ce qu'on appelle la teinture mère. Des récipients dans lesquels la teinture mère était stockée, le liquide était versé dans des flacons en verre de 10/20ml qui étaient ensuite placés
dans une trousse que chaque praticien de Bach avait pour son travail.
Les recherches de longue haleine ont été suivies de plusieurs volumes de manuels, d'études scientifiques et d'articles, dont beaucoup avaient déjà été publiés et présentés dans des conférences scientifiques. Souhaitant
rendre son travail accessible et compréhensible pour tous, le Dr Bach a résumé tous ses écrits dans un livre de 32 pages intitulé "Les douze guérisseurs".
Le système des essences florales de Bach ne contient que 38 remèdes, ce qui est nettement inférieur au nombre de remèdes utilisés en homéopathie et en allopathie. Les essences sont classées en 7 groupes qui, selon le Dr
Bach, couvrent tous les états mentaux et émotionnels indésirables de l'homme.
Ces états sont liés à ceux qui souffrent de : peur, insécurité, manque d'intérêt pour les événements actuels, solitude, hypersensibilité à l'influence et aux idées des autres, abattement et désespoir et souci excessif du
bien-être des autres.
Il existe également un 39e remède qui est un mélange de 4 essences de Bach créé pour faire face aux situations de choc et de stress aigu. Ce produit s'appelle Rescue Remedy. Le Rescue Remedy est également utilisé pour fabriquer
une crème destinée à soigner les dommages cutanés douloureux causés par des chocs, des morsures, des allergies, des brûlures, etc.
Le client qui se présente à une consultation avec des blessures physiques ou des symptômes de maladie physique déjà présents continuera à être traité avec le traitement prescrit par un médecin spécialiste, tandis que les
états émotionnels et mentaux négatifs qui l'accompagnent seront traités par les remèdes de Bach. Le mélange des essences de Bach traite toujours ce dont la personne est consciente ou prend conscience lorsqu'elle s'adresse
à un praticien de Bach. Il fonctionne en éliminant couche après couche d'un blocage mental…
Lorsque nous préparons un mélange d'essences de Bach pour un client, nous remplissons le flacon compte-gouttes (généralement en plastique, 30 ml) d'eau et versons deux gouttes de chaque essence sélectionnée dans les flacons
de réserve. La seule exception est le Rescue Remedy, dont on prend toujours 4 gouttes. On peut trouver un maximum de 9 essences différentes dans un flacon, alors que le maximum le plus courant donné dans la pratique
est de 7 remèdes. Il est important de savoir qu'aucun des remèdes n'affecte l'influence des autres.
A partir du flacon compte-gouttes, le remède peut être utilisé de deux manières : - par voie orale : en le laissant tomber directement sous la langue ou - par voie externe : en frottant les gouttes sur les points de pulsation
ou sur une zone cutanée blessée et douloureuse, ainsi qu'en trempant une gaze dans la solution et en la plaçant aux endroits douloureux.
Pour les bébés de moins de 18 mois, on fait pénétrer la solution en massant l'os pariétal, la paume de la main ou derrière les oreilles. Pour les bébés nourris au sein, il suffit que la mère prenne les gouttes pour que
le bébé reçoive l'information des essences par le lait. La dose standard est de 4 gouttes au moins 4 fois par jour.
Si une personne est submergée par une émotion négative aiguë ou une douleur, une dose d'urgence est appliquée en prenant le remède (4 gouttes) toutes les minutes jusqu'à ce que le soulagement soit obtenu.
Les gouttes de Bach sont totalement sûres à utiliser et il n'y a aucun risque de surdosage ou de contre-indications. Les remèdes sont faciles à conserver car ils ne sont pas sensibles aux influences extérieures provenant
des radiations, des téléphones portables, de la lumière, des appareils à rayons X des aéroports, etc.
Les essences de Bach peuvent être utilisées sans danger avec d'autres médicaments et remèdes, qu'ils soient d'origine pharmaceutique ou alternative. Elles peuvent être utilisées même par les bébés, les femmes enceintes,
les mères allaitantes, les personnes âgées et les malades chroniques. Étant donné qu'elles ont un effet bénéfique sur les animaux, elles peuvent également être utilisées pour soigner les animaux domestiques et même
les plantes.
Il y a une place entre le monde intérieur et extérieur, entre la fantaisie et la réalité, où le monde du jeu et de l'espièglerie se déploie. C'est là, dans ce lieu précieux, que se produit la magie de l'art-thérapie expressive.
Dans les années 1970 , le psychanalyste britannique Donald Winnicott a développé une théorie du jeu très influente, dans laquelle il a notamment tenté d'expliquer "où" le jeu a lieu et à quoi il sert.
Selon lui, la sphère du jeu n'est pas une réalité psychique intérieure. Elle est extérieure à l'enfant, mais elle ne fait pas partie du monde extérieur qui échappe totalement à son contrôle. Le jeu se déroule entre le monde subjectif
intérieur de l'enfant et la réalité objective extérieure, dans un espace où l'imagination peut façonner le monde.
Le rôle du jeu dans le développement de l'enfant est précieux car il lui permet d'explorer en toute sécurité comment il peut devenir actif dans la formation de son propre monde, sans se sentir impuissant ou dépendant de lui. De
cette manière, le jeu accroît la conscience que l'enfant a de lui-même, de ses capacités et de sa capacité à changer la réalité dans laquelle il vit.
Cependant, cet espace d'imagination et de jeu est également important pour un adulte, car le besoin humain de réexaminer et d'harmoniser le monde intérieur et extérieur ne cesse jamais. Cette tension qui existe entre l'intérieur
et l'extérieur ouvre, ce que Winicott appelle, "l'espace potentiel". Pour un adulte, cet espace devient plus qu'un simple jeu d'enfant. Il se transforme en une sphère de découverte et de créativité qui a donné naissance à quelque
chose d'aussi grand et miraculeux que l'ensemble de la culture de la civilisation humaine, de l'art à la science. De ce point de vue, la culture est une extension collective du processus créatif d'une personne qui a commencé
dans la petite enfance. (WInnicott)
En art-thérapie, la porte vers le monde du jeu et de l'imagination s'ouvre et la personne entre dans cet espace de jeu, obtenant l'opportunité de réexaminer et d'explorer librement ses idées et ses sentiments. L'un des rôles du
thérapeute est de maintenir cet espace en sécurité et d'aider le client à interpréter et à intégrer les expériences qu'il a vécues en créant son œuvre. Lorsqu'il a acquis une compréhension significative, le client, avec le
soutien d'un thérapeute, découvrira le lien que cette connaissance a avec sa vie actuelle.
La méthode est basée sur les techniques de la gestalt thérapie et de la psychologie du Dr Carl Gustav Jung.
Une fois l'œuvre d'art réalisée, le moment est venu pour l'empreinte de raconter son histoire... Chaque composant de l'œuvre d'art représente un aspect potentiel de notre psyché. Elle porte donc un message important : notre inconscient
nous communique à travers l'œuvre d'art. Une fois que nous lui donnons une vie et une voix "pour parler", ce message nous parvient...
"Nous sommes tellement captivés et empêtrés dans notre conscience subjective que nous avons oublié le fait séculaire que Dieu parle principalement à travers les rêves et les visions". (Jung)
L'homme a développé sa conscience lentement et laborieusement, au cours d'un processus qui a pris des âges incalculables pour atteindre l'état civilisé (que l'on date arbitrairement de l'invention de l'écriture vers 4000 avant
J.-C.). Et cette évolution est loin d'être achevée, de vastes zones de l'esprit humain sont encore enveloppées d'obscurité. (Jung)
Tout comme le corps humain a changé et évolué au cours de l'histoire, il en va de même pour la psyché. L'esprit archaïque de l'homme préhistorique, dont la psyché était encore proche de celle de l'animal, formait l'ensemble de
la personnalité de l'homme. En développant la conscience, l'homme a progressivement perdu le contact avec une partie de l'énergie psychique primitive. Cependant, cet "esprit originel" n'a jamais cessé d'exister, il est également
présent et agit encore chez l'enfant, comme le sont les stades de développement de l'homme contenus dans son embryon... (Jung)
Malheureusement, l'homme moderne ayant perdu le contact avec cette précieuse partie de sa psyché, devenue partie d'une sphère de l'"inconscient", a également perdu sa capacité à comprendre son langage. Si vous vous demandez quel
genre de langage une psyché archaïque pourrait avoir et comment elle communique avec nous, rappelez-vous vos rêves. Le langage de la psyché archaïque est basé sur des symboles dont la signification doit être interprétée pour
que le message qu'ils portent soit compris. Selon le Dr Jung, les rêves sont l'un des moyens par lesquels notre conscience s'adresse à nous en nous transmettant par des symboles imagés les messages essentiels à toute notre
vie, notre développement et notre survie.
"La remémoration des souvenirs infantiles et la reproduction des modes archétypaux de comportement physique peuvent créer des horizons plus larges et une plus grande extension de la conscience à condition que l'on réussisse à assimiler
et à intégrer dans la conscience les contenus perdus et retrouvés. Comme ils ne sont pas neutres, leur assimilation modifiera la personnalité, tout comme ils devront eux-mêmes subir certaines altérations. C'est dans cette partie
de ce qu'on appelle "le processus d'individuation" que l'interprétation des symboles joue un rôle pratique important. Car les symboles sont des tentatives neutres de concilier et d'unir les opposés au sein de la psyché".
Le Soi, "la partie la plus cachée de la psyché humaine", "le principe de base du monde entier", le divin en nous, l'énigme éternelle, "l'atome nucléaire" de notre psyché tissé dans le monde entier, à la fois extérieur et intérieur,
une voix de notre âme qui a toujours la bonne réponse pour nous...
Jung voyait le processus de croissance humaine comme une interaction indissociable entre l'inconscient et le conscient. L'inconscient possède des intuitions et des connaissances qui sont essentielles pour notre vie et dont
l'ego (partie consciente de notre psyché) n'a pas encore pris conscience. Un moi qui se trouve en chaque homme "sait" quelle est sa nature humaine innée. Au cours de la vie de l'homme, il lui envoie des messages qui le
guident vers la réalisation de l'essence de son existence. Le centre régulateur entraîne une extension et une maturation constantes de la personnalité. Toutefois, ce processus de croissance (individuation) ne se produit
que comme une possibilité innée. Il ne devient réel que si l'individu en est conscient et s'il établit un lien vivant avec lui.
Quelle est exactement la liaison entre le conscient et l'inconscient? S'il existe en nous un certain potentiel (pour l'art, la philosophie, la science, la parentalité...) mais que l'ego n'en est pas conscient, ce potentiel
ne peut être utilisé. En vain, tous les messages que le Moi nous envoie par le biais de symboles, à travers les rêves, les fantasmes, les associations, etc. Si l'ego refuse de les voir ou ne comprend pas leur langage, ils
nous restent "invisibles". Pour atteindre l'intégrité du psychisme, il est nécessaire que notre ego s'ouvre aux messages que l'inconscient/Soi nous envoie, qu'il les comprenne et qu'il trouve le moyen de vivre en harmonie
avec eux. L'homme qui fait cela devient avec le temps un être humain plus complet.
"Toute la réalité psychique intérieure de chaque individu est finalement orientée vers ce symbole archétypal du Soi. En termes pratiques, cela signifie que l'existence des êtres humains ne pourra jamais être expliquée de manière
satisfaisante en termes d'instincts isolés de mécanisme intentionnel tels que la faim, le pouvoir, le sexe, la survie, la perpétuation de l'espèce, et ainsi de suite. C'est-à-dire que le but principal de l'homme n'est pas
de manger, de boire, etc. mais d'être humain." M.-L. Von Franz.
Une solution originale que le Dr Jung a imaginée pour répondre directement à cette question est ce qu'on appelle "l'imagination active". Elle consiste à se concentrer consciemment sur une image mentale issue d'un rêve, d'une
vision ou d'un fantasme, puis la personne observe attentivement ce qui se passe avec l'image intérieure, comment elle s'enrichit en détails, comment elle change et comment notre imagination, à partir de celle-ci, à travers
une série de représentations et de symboles connectés créés spontanément, crée une histoire complète..."(Ž. Trebješanin)
Le matériel obtenu (images, symboles) est ensuite analysé afin d'en découvrir le sens et la signification. Mais, que faire dans une situation où une personne ne parvient pas à suivre ce processus de manière autonome et ne sait
pas comment interpréter la signification des symboles qui apparaissent ? C'est là que nous entrons en relation directe avec l'art-thérapie. Une séance individuelle d'ATE dure une heure, dont 20 à 40 minutes sont réservées
à la création d'une œuvre d'art. En créant son œuvre, qui peut prendre la forme d'un dessin, d'une peinture, d'une photographie, de mouvements, d'une chanson ou d'un mot écrit, la personne entre dans la sphère du jeu où
se développe une forte concentration sur le processus créatif. Ainsi, le contrôle de l'esprit conscient diminue et l'esprit inconscient gagne de l'espace pour s'exprimer. Ainsi, les œuvres qu'un client crée au cours d'une
session consistent en des messages que le Soi lui envoie sur un sujet donné. (Par "sujet", je fais référence au problème que le client a soulevé au début de la session).
Un aperçu et un soulagement significatifs peuvent certainement se produire lorsqu'une personne entre indépendamment dans le processus créatif, en dehors du contexte de la psychothérapie. La différence est que la présence du
thérapeute offre l'opportunité d'explorer l'intuition acquise à un niveau émotionnel plus profond et d'intégrer consciemment toutes les expériences nouvellement acquises (émotionnelles, mentales, physiques) dans le contexte
de vie actuel du client. Dans l'ATE, nous explorons ces messages en utilisant des techniques de gestalt et la psychologie jungienne.